Tout n’était pas à faire, nos premiers modèles de sweat-shirts ont de beaux atouts à faire valoir : une coupe classique, élégante et décontractée, de belles broderies dans un style 100% pixels et bien sûr une confection 100% française. Matières premières sur sites, tous nos vêtements parcourent à peine un peu plus de 30 km autour de la ville de Troyes dans l’Aube pour être tricotés, confectionnés, brodés et imprimés. Mais nous souhaitions faire mieux, améliorer ce qui pouvait l’être.
Consentant à un maximum d’efforts dans nos choix de production, nous voulions maintenant être plus exigeants avec nos matières premières. Le coton est une fibre que l’on adore mais sa production et sa traçabilité sont un vrai casse-tête à bien des égards.
Notre démarche étant avant tout sociale et écologique, l’alternative d’un coton biologique fut rapidement écartée pour nous orienter vers des matières recyclées et nous n’eûmes pas à chercher bien longtemps. Car l’offre est bien là souvent accompagnée de cette belle idée de recyclage de bouteilles en plastique pour en faire votre nouvel habit préféré.
Mais voilà, ces tissus à base de polyester recyclé n’en sont pas moins des tissus synthétiques faits de plastique, qui restent polluants même après leurs confections. La cause : leur entretien en machine à laver.
Au cours d’un cycle de lavage, le frottement de nos vêtements dans un mélange d’eau tempérée et de détergent, libère des microfibres invisibles à l’œil nu. Pour les matières naturelles comme le coton, aucun problème. Les microfibres libérées se décomposent naturellement. En revanche, les matières synthétiques comme le polyester libèrent des microfibres nommées micro plastiques qui échappent aux différents traitements d’eaux usées jusqu’à se retrouver en milieu naturel, déversées dans nos océans. Selon le programme et la lessive utilisés, un seul lavage de 5kg de tissus de polyester peut rejeter jusqu’à 6 millions de microfibres plastiques.